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Les maçons, ainsi que les enduiseurs, sont amenés à manipuler des mélanges de mortier pour la construction de murs en parpaings, moellons, briques, mais aussi pour l'élaboration de dalles ou autre structure d'un bâtiment. La base de ce mortier est conçus dans un mélange de calcaire, d'argile (le ciment) puis mélangé à du sable pour en faire le mortier. C'est le matériaux de base utilisé dans ce métier et il n'est pas sans danger au contact de la peau.
Une des maladies fréquente en maçonnerie est la gale du maçon. Il s'agit d'une dermatose de la peau qui provoque un assèchement puis des gerçures voire des crevasses sur les mains. Cela se traduit par une sorte d’exéma assez douloureux qui est très handicapant pour travailler.
La cause première de cette maladie est le contact direct avec le ciment qui provoque ces irritations voire ces brûlures. Il est donc très fortement conseillé de porter des gants afin de créer une barrière entre la peau et le ciment, qu’il soit sec ou humide. Idéalement il faut porter des gants qui sont tout ou en partie étanches afin qu'ils n'absorbent pas l'eau mélangée au ciment, car porter des gants imbibés de ciment est presque pire que de ne pas porter de gants du tout.
Porter des gants protection pour faire de la maçonnerie a aussi un avantage en terme de protection contre les coupures et micro coupures mais aussi contre l'abrasion de la peau liée à la manipulation des parpaings ou des briques.
Des gants de protection adaptés permettront aussi de donner plus de grip, c'est à dire plus de facilité pour attraper les outils et les matériaux et par voie de conséquence moins de fatigue de la main à moyen terme.
Les gants de travail et de protection, utilisés dans les métiers de la maçonnerie doivent être conformes à la normes EN 420 (norme générale des gants de protection) et plus précisément à la norme EN 388 pour les notions de solidité (abrasion, déchirure et perforation) des gants mais également de résistance à la coupure.
Si nécessaire, ces gants peuvent aussi suivre la norme EN 511 contre le froid.
Pour comprendre en détail les particularités de ces normes, nous vous invitons à parcourir la page des normes Européennes des gants de protection et de travail.
Il existe de très nombreux modèles de gants qui sont adaptés aux contraintes du métier de maçon ou d'enduiseur. Il n'est donc pas possible de n'en citer qu'un ou deux modèles, nous vous proposons un panel de ce qui est utilisé dans le domaine.
La contrainte première est de faire en sorte la peau des mains n'entre pas en contact avec l'eau et le ciment. L'idéal pourrait donc être une paire de gants 100 % étanche, sauf que par définition, un gant étanche n'est pas respirant, il faut donc trouver un compromis. Voici 3 propositions de types de gants :
Les gants 100% étanches, qui ne laissent pas passer l'eau ni le ciment. Avec ou sans support (textile) à l'intérieur, ce dernier augmentant le confort de port sur de longues durées, ils existent de différentes longueur selon les besoin de protection. Le fait d'avoir des manches longues permet de retourner les bouts de manches (comme des gouttières) afin d'éviter les coulures le longs de bras. Le principal inconvénient des gants étanches est qu'ils ne soient pas respirants, ce qui peut gêner pour un port sur de longues durées.
Les gants de travail au 3/4 étanches. C'est un excellent compromis entre niveau de protection et respirabilité. Le principal inconvénient est que la protection étanche s'arrête à la moitié du dessus de la main et il ne faut dons pas que le ciment humide ou l'eau atteignent ce niveau sinon l'humidité rentrera.
Les gants enduits paume et doigts. Le type de gants le plus répandu, ils ne sont pas considérés comme étanches, même si l'enduction sur la paume de la main et le dessous des doigts ajoute une barrière. Leur plus grand avantage reste leur souplesse et leur respirabilité. Parfait si vous ne supportez pas les gants tout ou partie étanche ou lorsqu'il fait très chaud.
La peau est très sollicitées dans l'univers de la maçonnerie en raison du niveau d'abrasion et du contact avec le ciment.
Il est fortement conseillé de porter de gants pour se protéger des risques de coupure, d'abrasion ou de chocs mais vous n'êtes pas toutes et tous prêts à en porter.
Sachez qu'il existe aussi des crèmes que l'on appliquent avant de travailler et qui forment une sorte de gants invisibles protégeant du contact direct avec l'eau et le ciment. Cela évite à la peau de se dessécher : les crèmes barrière
Autre source de stress pour la peau : le lavage. Choisissez des nettoyants ultra efficaces et respectueux de l'épiderme de votre peau, inutile de prendre des savons trop puissants et inutilement agressifs sans nécessité.
Enfin, pour conserver son capital peau (souplesse et protection naturelle de la peau), vous pouvez utiliser une crème hydratante qui permet de redonner à votre peau toute ses fonctions vitale et évite les crevasse et les sècheresses qui provoque des démangeaisons. A utiliser chaque fin de journée
Même si ce métier n'est pas le plus exposé aux risques de coupure, il est parfois nécessaire de bien s'équiper lors de la manipulation de fer à béton ou de la manipulation de pièces ou outils possiblement tranchants. Les gants dits anti coupure sont conçus de la même façons que les gants présentés ci-dessus, mais sont fabriqués avec des mélanges de matières techniques qui apportent une certaine résistance contre les pièces acérées. Ils ont également l'avantage, de part les fibres plus solides qui les composent de durer plus longtemps que les gants classiques.
L'utilisation ponctuelle de disqueuse ou meuleuse apporte un risque très important pour vos yeux en cas de projection d'étincelles voire lors de la casse (courante) des disques de tronçonnage. Nous ne pouvons que vous conseiller de vous équiper, dès que le risque est présent, de lunettes de protection adaptées. Comme pour les gants, il en existe de toute sorte afin de s'adapter à chaque situation.
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